«Bon pour l'image de marque» CD 31

Publié le 16/07/2014 à 08:24

Au crible. Avec le président du CD31

Aux côtés de Laurent Cazabat, Michel Le Bot (à droite) œuvre tel un missionnaire de la bonne cause./ Photo DDM, Didier Pouydebat.

Transporté d'enthousiasme -comme on le comprend — par la réussite de la session columérine du dernier week-end, Michel Le Bot entend bien battre le fer tant qu'il est chaud. Cela tombe bien, avec la remontée annoncée des températures.

Ce championnat de France, c'est la confirmation du repositionnement de la Haute-Garonne vers la partie haute de l'échiquier ?

Tout à fait et les sourires arborés par tous ceux qui étaient de passage chez nous sont largement préférables aux critiques. J'en profite pour tirer un grand coup de chapeau à tous les bénévoles, du club ou du comité.

Peut-on envisager une extension du modèle à succès ?

Bien sûr ! Autant dans le passé nous étions plutôt dans une logique de concentration sur quelques sites, autant aujourd'hui n'importe lequel d'entre eux, pourvu qu'il soit un tant soit peu conséquent, est à même de postuler. Les Columérins peuvent fort bien organiser un autre championnat de France, ils auront notre soutien comme tous ceux qui en manifesteront la volonté. C'est tellement agréable de se retrouver sur des valeurs communes comme la mixité !

Il s'agit maintenant de ne pas s'endormir sur nos lauriers ?

Certainement, car les retombées se font aussi bien à court qu'à long terme. Notamment sur le plan qualitatif. Quand tout se passe bien à Colomiers, c'est autant de promotion pour le département en terme d'image de marque. Des joueurs bien accueillis et respectés reviendront naturellement disputer d'autres épreuves, j'en suis intimement persuadé. Il est hors de question qu'une minorité puisse ternir le bon déroulement des compétitions par un comportement inadmissible, le quel sera alors sanctionné avec la plus grande fermeté !

Un mot sur le nécessaire rappel à l'ordre, côté dirigeant cette fois ?

Un club, ce n'est pas la même chose qu'un comité des fêtes car qui dit club dit affiliation à la FFPJP et, par voie de conséquence, respect du réglement. Un concours en quatre parties, cela relève d'une animation qui n'a pas vocation à concurrencer les compétitions officielles ! Le rôle du comité est de défendre les organisateurs des vraies compétitions de façon à ce que celles-ci ne se retrouvent pas le bec dans l'eau. On ne touche pas à une date ni à une formule sans le feu vert du comité qui est la seule autorité habilitée à juger opportune ou pas une demande de modification du calendrier officiel.

Recueilli par Philippe Alary

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